Le sentiment personnel de l’employé influencera certainement la politique de l’entreprise à l’égard du travail à distance et, selon des informations récentes, ces politiques ont fortement divergé. De nombreuses entreprises à forte composante technologique ont adopté le travail à distance à long terme, comme l’indique By Emily Courtney.
D’autres, dans des domaines différents, comme le constructeur automobile Stellantis ou la Banque Royale du Canada, lancent des initiatives de travail hybride. En revanche, certains, comme Goldman Sachs, se sont principalement prononcés contre toute forme de travail à distance.
Seul l’avenir nous dira qui adopte la bonne approche en la matière. Toutefois, aller à l’encontre des souhaits des employés peut se retourner contre eux, comme le montre le nombre important de personnes qui décident de trouver un nouvel emploi ailleurs.
Ce qui serait une erreur, c’est de façonner l’avenir du travail sans mettre pleinement en œuvre certains des avantages qui en découlent. Par exemple, les tâches qui ne sont pas des réunions ou des travaux de groupe peuvent être effectuées très efficacement à distance, que ce soit à la maison, dans un café ou dans l’espace de co-working le plus proche.
Notre expérience mondiale montre clairement que nous aspirons à un mode de vie agile pour équilibrer les nouvelles responsabilités de la vie et qu’il n’est pas nécessaire de rester derrière le même poste de travail 8 heures par jour. S’adapter aux besoins des talents est le meilleur moyen de les soutenir et de les retenir, surtout lorsque les outils technologiques permettent de travailler en toute transparence et de n’importe où.
En fin de compte, chaque industrie et culture d’entreprise créera sa propre recette. Chaque organisation découvrira ses propres meilleures pratiques en fonction de son personnel et de ses besoins organisationnels… Il n’y a pas de bonne réponse, car chaque entreprise heureuse est unique !